Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Avalon

28 juillet 2010

Le type se place dans un coin sombre à proximité

Le type se place dans un coin sombre à proximité des filles. Soudain, il se décide à les aborder.

_Vous êtes Sam? dit il d'une voix assez forte pour se faire entendre de la personne concernée.

Les filles suspendent leur conversation. Sam se tourne vers le coin sombre.

_Qu'est ce que vous lui voulez?

Sam ne peut distinguer qu'une silhouette dans la pénombre.

_Je veux parler à cette fille. Est ce vous?

Sam plisse les yeux pour essayer de voir les traits de son interlocuteur.

_Montrez votre visage avant que je vous réponde.

Mitzia pose sa main sur l'avant bras de sa copine. Elle se penche pour lui murmurer à l'oreille.

_Méfies toi, ce mec est bizarre.

Sam n'a pas le temps de répondre, l'homme , de grande taille, se dresse déjà devant elle. Calmement, Sam l'invite à s'asseoir à leur table.

L'aspect de cet homme détonne avec le lieu. au premier coup d'oeil, la jeune fille en déduit que l'homme est étranger aux sous terrains. Sa mise soignée , ses mains fines ne sont pas celles d'un suppôt des bas fonds.

_Qu'est ce que vous me voulez, monsieur...

_Voilà, vous avez la réputation de vous introduire en toute discrétion, dans n'importe quel endroit. J'irai droit au but. J'ai besoin de vos talents pour délivrer ma soeur.

Les paroles de l'homme commencent à rendre Mitzia nerveuse. Tandis que Sam exquises un sourire amusé. Mitzia se léve de sa chaise et saisie la manche de son amie.

_Viens,allons discuté ailleurs. Ce type est cinglé.

Sam quant à elle, est intriguée par le personnage. Elle n'a pas envie de se lever, mais d'en savoir plus sur cette étrange histoire. La jeune fille se dégage de l'étreinte de son amie. Ses yeux fixent l'homme pour lui faire comprendre qu'elle n'a pas peur de lui.

_Je n'ai qu'à claquer des doigts et vous êtes un homme mort. Personne ne remarquera votre disparition. Malgré les menaces à peine voilées, l'homme parait serein. Il a de bonnes raisons d'être au Blue Note.

Publicité
Publicité
27 juillet 2010

Mitzia se rapproche de son amie pour lui murmurer

Mitzia se rapproche de son amie pour lui murmurer à l'oreille.

_Vendredi prochain, je vais à un soirée.

Sam se recule sur sa chaise.

_Eh! tu sais que je ne marche pas dans tes plans cul à la con!

Mitzia lève les yeux au ciel en poussant un soupir.

_Dans ce genre de soirée, y'a pas de cul.Mais de toute façon, c'est pas pour ça que je t'es faite venir ici.

_Ok, annonce la couleur.

_Cette soirée a un théme un peu spécial.

_C'est à dire!?

_Un peu sado, je serai la maîtresse de cérémonie. Il y aura un tas de gens appartenant au gratin.

_Super, c'est quoi le plan? Je doit tenir ton fouet?

_Oui, mais pas seulement. Le plan est de voler un dessin de  Léo Ricci.

_C'est qui ce type?

_Un artiste trés connu de la fin du XXI éme siécle. Inculte que tu es!!

_Je te rappelle ma poule que je suis spécialisée dans électronique et l'espionnage informatique. J'y connais rien en art.

_Pas besoin de connaissances. Je te dirai où et comment. Tu n'auras plus qu'à te servir.

_Je suppose que tu as déjà un acheteur?

_Bien sure.

Sam se cale sur sa chaise, boit une gorgée de sa biére. La proposition de Mitzia l'intéresse. Cette affaire a l'air facile. Un petit billet sans risque, c'est toujours bon a prendre. Et plus avec un peu de chance.

_Bon, expliques moi tout ma grande!

_Je t'améne à ma fête. Tu te feras passer pour mon assistante. Pendant que je m'occupe de ce petit monde, tu feras main basse sur le dessin. Il se trouve sur un mur dans le bureau au premier étage de la villa.

_Mais ton type va s'en apercevoir et il fera le rapprochement

_Non, il y aura trop de monde. Et puis tu déposeras une copie du dessin. Il mettra un certain temps avant de percuter.

_Cela a l'air d'un jeu d'enfant.

Puis d'un ton nonchalant, Sam enchaîne.

_Est ce que ce monsieur posséde un coffre.

_J'en sais rien. Certainement.

_Si j'en trouve un, je pourrais m'en occuper?

_Tu fais ce que tu veux, du moment de ne pas te faire prendre.

_Ok! Pour les compte, on fait comme d'habitude?

_Non, cette fois, c'est moi qui m'occupe de tout. Le pourcentage......

Les deux filles sont tellement absorbées par leurs marchandages qu'elles ne remarque pas l'homme qui s'approche discrétement de leur table.

27 juillet 2010

L'homme un peu éméché, ne l'entend pas ainsi

L'homme un peu éméché, ne l'entend pas ainsi repart à l'assaut.

C'est à ce moment là que Sam décide d'intervenir. Du tranchant de ses deux mains, elle frappe le type à la base du cou. Ce dernier en a le souffle coupé. Il tombe genoux à terre. Un grognement sort de sa gorge. Mitzia le regarde avec dégoût. L'homme tente un geste vers elle. Sam lui assène un coup de pied dans le dos. L'homme est maintenant tout à fait sonner. Il tombe d'un bloc , face contre terre. Son copain n'a pas demander son reste. Il a filé depuis longtemps.

Mitzia pousse un soupir en secouant la tête.

_Les mecs n'ont vraiment aucune éducation!

Sam regarde sa copine en rigolant.

_Cocotte, ici, tu ne trouvera que de la racaille de sous terrain. Pour la bonne éducation, tu t'es trompée d'adresse!

_Oublions ces pauvres types, je te paie une bières. On doit parler affaire.

Les deux fille s'installent dans le coin le plus tranquille du Blue Note. Dans ce genre d'endroit, ce n'est pas chose facile.

Mitzia et Sam se connaissent depuis longtemps. Mitzia a vécu un temps chez Nany, mais le choix de vie de la jeune fille ne plaisait pas à cette dernière. Mitzia vend son corps à des hommes riches. Nany accorde de l'importance à certains principes, d'où le froid polaire qui existe entre les deux femmes.

Sam n'avait jamais laché son amie. Elle se trouvée mal placer pour la juger. Le métier de voleuse n'est pas tellement plus honorable que celui de prostituée. Sam avait tenté d'expliquer cela à Nany. Mais pour celle ci, il avait une différence. Sam volait aux riches pour nourrir et soigner ses gosses des sous terrains alors que Mitzia se la jouer perso. Nany n'était pas choquée par son métier, mais par le fait ne se montre pas plus concerner par le sort des enfants.

Mitzia vient souvent rendre visite à son amie Sam. Elle adore leurs conversations entre filles. A chaque fois que Mitzia vient à la centrale, c'est séances institut de beauté sur fond de papotage. Mitzia apporte  de la féminité et de la gaité dans cet univers de macho. Même Ethno, ce geek associable, portant un intérêt exclusif à ses ordinateurs, redevient fréquentable en sa présence. Il est amoureux d'elle depuis l'adolescence.

Mais quand il s'agit de parler affaire, les deux filles préfère se retrouver chez Charlie.

_Alors, c'est quoi ce coup fumant dont tu m'as parlé?

15 juillet 2010

CHAPITRE 3 Sam fait sont entrée dans le bar

CHAPITRE 3

Sam fait sont entrée dans le bar enfumé. Au Blue note, on n'a jamais respecté les lois anti tabac en vigueur. D'ailleurs, dans ce lieu, personne ne respecte pas  beaucoup les lois.

Pourtant, le Blue note est le bar le moins mal fréquenté des souterrains du nord est avalonien. Charlie, le patron, se charge de faire régner l'ordre. Avec ses 2 mètres et sa carrure de déménageur peu de gens ose le contre dire.

Sam va droit au bar pour lui claquer la bise

._ Salut, Charlie, comment vas tu?

_La vie est belle quand je te voie!

Charlie connaît Sam depuis son adolescence. Il aime bien cette gamine. La jeune femme n'a pas encore ouvert sa bouche que l'homme lui sert une bière.

_Mitzia, est en train de mettre une pâtée magistrale à deux gus. Ils sont à la table du fond.

Charlie, le regard pétillant lui adresse un clin d'oeil en lui tendant son verre.

_Je vais voir le spectacle!

Sam embarque sa bière et se dirige vers le fond du bar. Sa vieille amie et à moitié affalée sur la table. La mini jupe de Mitzia peine à cacher ses formes avantageuses. La jeune fille manipule habillement la queue, en même temps qu'elle lance des oeillades à ses adversaires. Une à une les boulles de couleurs disparaissent dans les entrailles de la table.

Tous les hommes aux alentours sont fascinés par le décolté de la belle .Mitzia finit par remarquer Sam. Elle lui adresse un petit signe de la tête. Dans le même temps , elle marque le dernier point de la partie. Sam lève son verre à la victoire de son amie.

Mitzia se redresse en bombant le torse pour aller chercher son dû .

_Messieurs, vous me devez 50 euros chacun!

Les deux hommes sortent les billets le sourire aux lèvres.

L'un des deux hommes, le regard lubrique, lui demande,

_Est ce que je peux glisser mes billets dans la fente de ton décolté?

Mitzia éclate de rire.

_Vas y mon chou, si ça peut te consoler de ta défaite.

_Merci Mitzia. J'adore perdre contre toi.

L'homme dépose délicatement les billets entre les seins de la belle. L'autre se montre moins poli. Aprés lui avoir mis l'argent dans son décolté, il tente de lui voler un baiser. Ce geste ne plaît pas du tout à Mitzia. Elle le repousse de toutes ses forces.

5 juillet 2010

Un long silence s'installe alors, pendant qu'une

      Un long silence s'installe alors, pendant qu'une tempête éclate dans ma tête. Je voudrais dire la vérité à  propos du garçon. Mais que va dire mon père quand je lui dirai que j'ai aidé un pillard à fuir la loi. Le poids de la culpabilité est trop lourds à porter pour moi. Sans que je puisse me retenir, un flot de paroles sort de ma bouche. Je lui raconte toute l'histoire. Mon père me regarde, incrédule.

_Tu as protégé un pilleur de tombe?

Je réfléchi à toute vitesse, pour trouver de bonnes raisons pour justifier mon acte, totalement fou.

_D'aprés ce que j'ai entendu dire, ils ont été déranger avant d'entrer dans la tombe. Ils n'ont pas eu le temps de voler.

_Le châtiment sera le même si les soldats arrivent à leur mettre la main dessus et leurs complices auront le même traitement!

Le regard que m'adresse mon père est glacial. Je ne l'ai jamais vu avec ce visage là.

_Te rends tu compte de ce que tu as fait?

Je me mets à tremblée, au bord de la panique.

_Ce garçon a tellement de talent. Et puis personne ne connaît son visage ,à part moi.

Mon père pousse un soupire désespéré, puis retourne à son travail. Ses mains tremblent aussi. Il met quelques secondes pour se calmer.

Une idée folle me passe soudain par la tête.

_ Et si on l'aidait à prendre la bonne direction.

Le silence de mon père est éloquent, pourtant je continu mon plaidoyer.

_Tu trouves comme moi qu'il a du talent. Alors prends le comme apprenti.

Mon pére relève la tête, ses trait exprime l'incrédulité.

_ Tu es complètement folle, ma fille. Tu veux vraiment nous attirer des ennuis? Tu ne connais pas ce garçon.C'est un voyou et tu veux l'introduire au sein de notre confrérie. Jamais de la vie!

Chaque nuits des graffitis ont été peint sur les murs du village , tous plus beaux les uns que les autres. Malgré la surveillance des gardes,  le coupable n'a pas pu être attraper. Puis un jour , devant mon insistance à défendre ce gaçon, et à son talent , mon père à changer d'avis. Nous avons cherché le garçon aux yeux verts. Il s'appelle Korto. Maintenant c'est un honnêtes homme, qui fait parti de la trés restreinte confrérie de la tombe.

Publicité
Publicité
29 juin 2010

Ce matin, la tranquillités du village est

Ce matin, la tranquillités du village est perturbée par une rumeur qui se repend comme une traînées de poudre. Je  demande à ma mère de quoi il s'agit exactement.

_Ce matin, quand les gardiens de la tombe sont venus ouvrir les portes du village. Ils ont découvert des graffitis peint sur le mur d'enceinte.

_Des graffitis!!

_On se demande qui a fait ça. Ce sont de trés beaux dessins, mais contre la loi..

En entendant ma mère prononcer ces mots, l'image d'une personne me vient à l'esprit. Sans plus écouter ses commentaires , je tourne les talons.

_Eh! Où vas tu? me crie t elle.

_Je vais voir les dessins.

A mon arrivée, le mur a déjà était à moitié nettoyer. Mais je reconnais tout de suite le style des dessins qui sont encore visibles. Un sourire me vient aux lèvres. il a suivi mes conseils, il continu de gribouiller sur les murs!

Au repas du soir, la conversation roule sur l'événement du matin.

_Celui qui a fait ça, trouble l'ordre. Les gardiens sont déjà sur les dents à cause de la tentative de pillage. Ils n'ont pas besoin de cette histoire de graffitis! commente ma mère.

_C'est vrai ,mais pour une fois qu'ils sont occupés à faire autre chose que de boire de la bière! Celui qui a fait ces graffitis a du talent. Le tracé du dessin est pur et les sujets pour le moins originaux.

Dans la voix de mon père transparaît l'admiration.

_Cette femme nue dans cette pause lascive, c'est obscènes! S'exclame ma mère outragée.

_Je suis de l'avis de père ces dessins sont très beaux.

Ma mère lève les yeux au ciel.

Quand ma corvée de vaisselle est terminée, je me rends auprès de mon père dans son atelier. Je m'assois à ses cotés. Pendant un moment, je le regarde dessiner.

Sans lever la tête de son travail, il s'adresse à moi.

_Qu'as tu donc à me dire ma fille. Je sens bien que tu veux me parler.

J'hésite, puis décide de melancer.

_Je connais celui qui a peint sur les murs.

Ses yeux viennent se planter dans les miens.

_ Vraiment, alors dis lui d'arrêter ses bétises ou il aura maille à partir avec les gardiens de la tombe. Et avec ces pillards, il ne faut pas trop abuser de leur patience. Ton ami risque d'en payer les pots cassés.

_Je lui ai déjà dis tout cela.

Mon père acquiesce puis retourne à son travail.

18 juin 2010

Je sursaute, un peu surprise. Lorsque je réalise

Je sursaute, un peu surprise. Lorsque je réalise que je suis nue, le rouge me monte aux joues.

Le garçon semble ne rien avoir remarqué. Il m'adresse un grand sourire et me lance joyeusement

_Bonjour!

Croisant mes bras sur ma poitrine, je lui retourne son bonjour.Quand tout à coup, son sourire s'efface, sa physionomie se crispe de terreur. D'un bon, il se lève et se jette à l'eau. Sans que je comprenne rien, il me saisit, m'attire dans ses bras. Dans de grandes gerbes d'eau, nous rejoignons la berge.

Mécontente, je me débat de toutes mes forces.

_Eh! Qu'est ce qui t'arrives?!

Sans lui laisser le temps de répondre, j'attrape ma robe pour cacher ma nudité.

_Je te signale que tu as failli être dévorer par un crocodile. regarde!

Le garçon pointe son doigt dans une directions. J'ai juste le temps d'apercevoir des écailles mouvantes qui s'enfoncent dans les roseaux. Un frisson parcourt mon dos. Nos regards se croisent. Je me sens un peu honteuse. La colère embrase maintenant  ses prunelles.

_ Tu es omplètement folle de te baigner dans cet endroit. Tu aurais pu nous faire dévorer tous les deux!

D'une petite voix, je tente de me justifier.

_Il fait tellement chaud. Ce n'est pas la première fois que je me baigne ici. Je n'ai jamais vu de crocodiles!

Il pousse un soupir. Ma mine contrite semble apaiser son énervement. Un petit sourire lui vient aux lèvre. Il se met à me détailler de la tête aux pieds sans vergogne. C'est à mon tour de me mettre en colère.

_Retourne toi, que je puisse m'habiller correctement!

Sans protester, il exécute ma demande.

Quand j'ai fini de fixer ma ceinture , je me rends compte que ce misérable n'a rien perdu du spectacles. Il regarde le miroir limpide de la surface du fleuve!

Mon poing s'abat alors sur son épaule.

_Wouah!!

_ C'est pour t'apprendre à ne pas regarder des femmes nues dans l'eau.

Il se retourne vers moi en secouant la tête.

_C'est comme ça que tu me remercie de t'avoir sauver la vie?!

Je lui suis quand même reconnaissante pour ce geste courageux.

_Merci,mais je ne t'autorise pas à me regarder avec ce regard lubrique.

Il éclate d'un grand rire. Je le laisse se calmer avant d'ajouter.

_Toi aussi, tu peux me remercier. Grâce à moi tu as toujours tes deux mains.

Son visage devient alors sérieux.

_C'est vrai, merci.

_De rien. Mais tu es un voleur.

La honte lui fait baisser la tête.

_Ma seule excuse, c'est que j'avais faim. Mes fréquentations n'étant pas trés bonnes, je me suis laisser entraîner. Mais je te jure que c'était la première fois....et la dernière. J'ai été  stupide de les écouter. J'ai eu tellement peur dans cette pièces. J'ai cru que ma fin était proche.... Pourquoi ne m'as tu pas dénoncer?

Ses dessins sur le mur blanc me reviennent en mémoire..

_ Tu peins tellement bien. Cela aurait été dommage que l'on te coupe les deux mains.

L'entonnement se peint sur les traits de son visage.

_Tu pense vraiment ce que tu dis? On ne m'a jamais dit une chose pareille.

_Tu as beaucoup de talent. Crois moi,je m'y connais un peu. Mon père fait parti de la confrérie des artisans de la Tombe.

Le jeune homme se met à rougir jusqu'aux oreilles, pendant que se yeux verts se troublent.

J'en profite pour lui poser une question qui me brûle les lèvres.

_Comment as tu pu te sortir des griffes des soldats?

Le garçon va s'asseoir au pied du dattier. D'un geste de la main, il me fait signe de s'asseoir auprés de lui.

_Et bien, ils n'avaient aucune preuve contre moi. Ils m'ont attraper par hasard.

Je m'assois prés de lui.

_Qu'est ce qui c'est passer aprés que je t'ai vu dans la montagne?

_Nous nous sommes séparer. J'ai trouvé une cachette . Mais quand j'en suis sorti, je suis tomber sur une patrouille. Ils m'ont demander ce que je faisais dans les parages. Comme je n'avais pas de raison valable, ils m'ont amené au poste.

_Aucun policier ne t'as reconnu?

_Non, aucun n'avait vu mon visage. Il n'y a que toi qui le connaisse.

_ Alors que vas tu faire de moi? Me tuer parce que je sais qui tu es vraiment.

Ma question l'a heurter.

_Non, bien sure que non. Au contraire je te guette depuis plusieurs jours  pour te dire ma gratitude!

Je suis étonnée de sa réponse.

_Tu me guettais?!

_Oui, je me suis douté que tu habitais le village de la tombe. A part les artisans et leurs familles , personne ne vit dans ce desert. J'ai attendu que tu en sorte, puis je t'es suivi jusqu'ici.

_ Trés bien,maintenant nous sommes quitte. Laisse moi tranquille .

Sans lui laisser le temps de répliquer, je fais volte face pour reprendre le chemin du village.

16 juin 2010

Les gardes avaient enfermé les suspects dans une

Les gardes avaient enfermé les suspects dans une piéce.

Le chef s'adresse à moi d'une voix douce. Son visage gras se fend d'un sourire qui se veut complice.

_Regarde bien, ma fille si tu reconnais quelqu'un parmi ces gas. Ne t'inquétes pas, tout va bien se passer.

Malgré son ton rassurant je commence à paniquer.

_Mais , ils vont me reconnaître! Aprés , ils viendront me faire du mal.

Le chef me tapote l'épaule

_Non, tu vas regarder par un trou qu'il y a dans la porte. Tu les verras, mais à l'intérieur personne ne pourra te voire.N'aies pas peur.

Je m'approche de la porte et je colle mon oeil au trou.

La piéce est fortement éclairée. Un soldat a fait alligner les hommes face à la porte. Tout de suite , je reconnais le garçon aux yeux verts. Il fixe le trou. Je sais qu'il m'a reconnu car sur ses lévres se dessine un petit sourire . Précipitement, je recule.

Le chef m'interpelle avec une voix pleine d'espoir.

_Tu as reconnu quelqu'un, petite?

Sans hésiter, je lui mens.

_Non, personne.

Le sourire rassurant disparaît, ses sourcils se froncent d'une façon inquiétante. Il n'a pas l'air satisfait.

_Prends ton temps, regardes bien.

_Non, je ne reconnais aucun de ces hommes.

_Je te dis de regarder encore une fois. Pour être sure.

Son ton n'admettant pas de réplique. Je recolle un oeil sur le trou de la porte.

Je vois à nouveau les yeux verts. Je me reppelle encore une fois les dessins qu'il avait fait sur ce mur blanc. Et je me dis que cela serait un bien grand crime que de couper les mains à un tel talent. Les richesses de la tombe royale ne sont rien en comparaison des merveilles que peu peindre ce garçon. C'est avec encore plus d'assurance que je laisse tomber mon verdict.

_Désolée, je ne reconnais personne. Je peux m'en aller maintenant?

Le chef secoue la tête de dépit. D'un geste de la main, il me congédit sans ajouter un mot.

Sur le chemin qui nous mène à la maison ma mére et moi gardons le silence. Devant mon air préoccupé, elle finit par me dire.

_Ce n'est pas de ta faute si tu n'as reconnu aucun de ces hommes. Tu étais tellement effrayée par ces voleurs.

Je suis génée de mentir à ma mère, ainsi qu'au chef des gardiens de la tombe. Mais livrer ce garçon à la justice l'aurait condamné à avoir les deux mains coupée , ou pire.

Lorsque j'arrive à la maison, je m'enferme dans l'atelier pour broyer les couleurs et réfléchir.

Il fait tellement chaud aujourd'hui, que je décide d'aller me baigner dans le Nil.J'hote ma robe à l'ombre d'un dattier. Je suis protégée des regards indiscrets par une forêt de roseaux. Il ne faut pas trop s'avancer dans l'eau car il y a parfois des crocodiles qui rodent dans les parrages. Je m'assois dans l'eau, et je scute entre les roseaux tout mouvement suspect.

Soudain, j'entends un bruit derrier moi. Je me retourne précipitement. Sous le dattier, assis à coté de mes vêtement, le garçon aux yeux verts.

15 juin 2010

La tombe dans laquelle travaille mon père n'est

La tombe dans laquelle travaille mon père n'est pas trés éloignée du village, mais le chemin pour y accéder, est un peu accidenté. Il sillonne entre de petites montagnes rocheuses. A cette heure, la chaleur dans le défilé commence à être étouffante.Je marche à pas mesurés pour économiser mes forces.

Soudain, mon attention est captée par des roulements de pierres qui proviennent du haut de la montagne. Mon regard se porte alors vers la source de cet éboulement. Quatre hommes courent sur le flanc de la montagne, des sacs de toile jettés sur leurs épaules. Des cris parviennent jusqu'à mes oreilles. Une patrouille des gardiens de la tombe est à la poursuite des fuyards. Je comprends tout de suite que ces hommes sont des pilleurs de tombes, surpris par la patrouille. Les voleurs ont une certaine avance, ils sembles beaucoup plus agile que les soldats de pharaons. Il faut dire que la fonction de gardien des tombes est d'ordinaire assez tranquille. Les soldats ont donc tendance à s'empater, d'où leur peu de déxterité à la course.

Les voleurs entreprennent maintenant de descendre dans le défilé. Ils se dirigent vers moi. Effrayée, je décide de monter sur l'autre versant, pour me cacher derrier un rocher afin de ne pas me retrouver sur leur passage. Les fuyards n'ont pas eu le temps de me voire, mais moi de ma cachette, je peux les observer. A ma grande surprise, un des hommes tourne son visage vers moi. Ses yeux verts se fixent quelques secondes de mon coté. Je suis sure qu'il m'a vu. Puis il baisse la tête, et continu à foncer droit devant lui.

J'ai reconnu ces yeux verts. ce sont ceux du garçon qui peignait le mur blanc  dans une ruelle de Thébes.

Lorsque le dernier soldat est passé, je sort de ma cachette. Je me précipite vers le chantier  où travaille mon père.

Le village est en ébillition. Une tombe royale a été pillée. Les gardiens de la tombe ménent l'enquéte. Tout le conseil du village s'est réuni pour débattre de l'événement. Mon père me fait raconter mon histoire devant tout le monde. Je tremble de peur, intimidée par tous ces regards. Quand j'ai fini, je me précipite dans les bras de ma mère. Elle me muremure à l'oreille.

_C'est bien ma fille tu as fait ton devoir

Quelques jours passent, puis un soldat vient se présenté à la porte de la maison. Ma mère l'accueille un sourire aimable sur les lèvres.

_Bonjour, madame. Je suis envoyé par le chef de la garde. Votre fille doit venir avec moi. Nous avons attrapés des suspects. Il nous faut son témoignage.

Un peu effrayée, je me tourne vers ma mère.

_Maman viens avec moi!

11 juin 2010

Lors de notre dernière visite, les ruades de

Lors de notre dernière visite, les ruades de P'tit gris ont cassées plusieurs poteries entreposées dans la cours. Cette destruction massive du travail  de mon oncle Lars  m'a donc coûtée un sac de farine.

_T'inquiètes pas tonton, j'ai attaché P'tit gris à l'extérieur!

Je ne reçois qu'un bougonnement pour toute réponse. Ma tante rie de bon coeur au souvenir de la catastrophe.

_Il m'en veut toujours?

Ma tante caresse mon bras pour calmer mon angoisse.

_Mais non. Il ne t'en a jamais voulu pour ça. Par compte, il n'était pas content que tu paie les pots cassés avec ce sac de farine.On l'a gardé, tu 'emmènera chez toi.

En entrant dans la maison,Nany appelle le jeune garçon qui est à leur service.

_Jalal, peux tu aller décharger l'âne de ma nièces et l'amener à l'étable. S'il te plaît.

_Bien maîtresse.

Le garçon file à l'extérieur, tandis que ma tante m'entrenne vers la cuisine pour une collation.

Comme chaque matin, je me rends sur mon chantier. J'y vais tôt.Jj'aime bien travailler quand tout est calme, que la chaleur est tolérable. Mes idées sont claires. C'est le meilleur moment pour l'inspiration. Il n'y a personne dans les rues. Les gens s'éveillent à peine dans les maisons. Soudain, au détour d'une ruelle, je tombe sur une chose pour le moins inhabituelle. Un homme vêtus d'un simple pagne taché de couleurs. Il est en train de peindre un mur. Il n'a même pas entendu mes pas , trop absorbé par son dessin.

La scène représentée montre le dieu Amon bénissant une foule. Perdu au milieu de ses sujets, Pharaon courbe l'échine comme les autres. Le trait maîtrisé du dessin reflète le talent de son auteur.

_Belle peinture, mais trés subversive.Pour ça, tu pourrais goûter au fouet de la police de pharaon.

L'homme se retourne tranquillement vers moi. Ses yeux verts scrutent ma personne d'un regard pénétrant.

_Merci pour le compliment. Lâche t il laconique.

J'insiste.

_ Tu n'as pas peur de la police de pharaon?

Il hausse les épaules, indiffèrent.

_ A cette heure ci, ils dorment encore.

_Si tu te fais attraper tu risque gros!

_Quand je vois un beau mur blanc comme celui là, c'est plus fort que moi. Il faut que j'y peigne cles images que j'ai dans ma tête.

C'est à mon tour de le scruter. Je me reppelle certaines paroles de mon père à propos d'une facette de notre métier.

"Nous sommes au service des puissants. Nous devons respecter les règles et museler notre inspiration. Sinon nous perdrons la possibilité de nous exprimer." Quand je lui dit le fond de ma pensée, le garçon éclate de rire.

_Je ne suis au service de personne. Alors je suis libre de peindre ce que je veux sur ce mur.

Son rire communicatif m'arrache un sourire. Je secoue la tête et décide de poursuivre mon chemin.

_ Eh! Tu te sauve déjà. Mais tu ne m'a même pas dis ton nom.

Je fais semblant de ne pas avoir entendu. Sans me retourner, je tourne au coin de la rue.

Mon travail pour le riche commerçant de Thébes est terminé. Je suis contente d'être revenue dans mon village. Le silence du désert me manqué tellement. J'ai donc repris mes petites habitudes auprès de ma famille. A nouveau, je fabriques des couleurs pour mon père, je peins des ostraccas. Ma mère frappe à la porte de l'atelier.

_Sam, ma chérie, j'ai préparé le déjeuner de ton père. Pourras tu lui apporter?

_Bien sure, je finis mon travail et j'y vais. J'ai aussi des couleurs à lui donner.

Ma mère m'adresse un doux sourire, elle referme doucement la porte derrière elle.

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Avalon
  • Quand mon esprit s'échappe, je m'invente des histoires, alors j'ai décider de les écrire. J'éspère que l'histoire que j'écris là plaira à quelque uns d'entre vous. En deux mots c'est l'histoire d'une voleuse qui évolue dans une cité état dans le futur...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité