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Avalon
16 juin 2010

Les gardes avaient enfermé les suspects dans une

Les gardes avaient enfermé les suspects dans une piéce.

Le chef s'adresse à moi d'une voix douce. Son visage gras se fend d'un sourire qui se veut complice.

_Regarde bien, ma fille si tu reconnais quelqu'un parmi ces gas. Ne t'inquétes pas, tout va bien se passer.

Malgré son ton rassurant je commence à paniquer.

_Mais , ils vont me reconnaître! Aprés , ils viendront me faire du mal.

Le chef me tapote l'épaule

_Non, tu vas regarder par un trou qu'il y a dans la porte. Tu les verras, mais à l'intérieur personne ne pourra te voire.N'aies pas peur.

Je m'approche de la porte et je colle mon oeil au trou.

La piéce est fortement éclairée. Un soldat a fait alligner les hommes face à la porte. Tout de suite , je reconnais le garçon aux yeux verts. Il fixe le trou. Je sais qu'il m'a reconnu car sur ses lévres se dessine un petit sourire . Précipitement, je recule.

Le chef m'interpelle avec une voix pleine d'espoir.

_Tu as reconnu quelqu'un, petite?

Sans hésiter, je lui mens.

_Non, personne.

Le sourire rassurant disparaît, ses sourcils se froncent d'une façon inquiétante. Il n'a pas l'air satisfait.

_Prends ton temps, regardes bien.

_Non, je ne reconnais aucun de ces hommes.

_Je te dis de regarder encore une fois. Pour être sure.

Son ton n'admettant pas de réplique. Je recolle un oeil sur le trou de la porte.

Je vois à nouveau les yeux verts. Je me reppelle encore une fois les dessins qu'il avait fait sur ce mur blanc. Et je me dis que cela serait un bien grand crime que de couper les mains à un tel talent. Les richesses de la tombe royale ne sont rien en comparaison des merveilles que peu peindre ce garçon. C'est avec encore plus d'assurance que je laisse tomber mon verdict.

_Désolée, je ne reconnais personne. Je peux m'en aller maintenant?

Le chef secoue la tête de dépit. D'un geste de la main, il me congédit sans ajouter un mot.

Sur le chemin qui nous mène à la maison ma mére et moi gardons le silence. Devant mon air préoccupé, elle finit par me dire.

_Ce n'est pas de ta faute si tu n'as reconnu aucun de ces hommes. Tu étais tellement effrayée par ces voleurs.

Je suis génée de mentir à ma mère, ainsi qu'au chef des gardiens de la tombe. Mais livrer ce garçon à la justice l'aurait condamné à avoir les deux mains coupée , ou pire.

Lorsque j'arrive à la maison, je m'enferme dans l'atelier pour broyer les couleurs et réfléchir.

Il fait tellement chaud aujourd'hui, que je décide d'aller me baigner dans le Nil.J'hote ma robe à l'ombre d'un dattier. Je suis protégée des regards indiscrets par une forêt de roseaux. Il ne faut pas trop s'avancer dans l'eau car il y a parfois des crocodiles qui rodent dans les parrages. Je m'assois dans l'eau, et je scute entre les roseaux tout mouvement suspect.

Soudain, j'entends un bruit derrier moi. Je me retourne précipitement. Sous le dattier, assis à coté de mes vêtement, le garçon aux yeux verts.

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Commentaires
Avalon
  • Quand mon esprit s'échappe, je m'invente des histoires, alors j'ai décider de les écrire. J'éspère que l'histoire que j'écris là plaira à quelque uns d'entre vous. En deux mots c'est l'histoire d'une voleuse qui évolue dans une cité état dans le futur...
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